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D'HIER A AUJOURD'HUI
Lors de son second voyage, Christophe Colomb lui donna
le nom de son frère Bartholomeo et ce fut là l'unique faveur
des Espagnols envers cet îlot sec et accidenté. Vers 1665,
une centaine de paysans venus de l'Ouest de la France adoptèrent
Saint-Barthélemy. Un siècle plus tard, ils étaient
devenus 600 à s'échiner sur cette terre aride.

Mais en 1784, Louis XVI, céda le tout, l’île et ses
600 paysans, à la Suède. Les Suédois firent de Gustavia
(du nom du roi de Suède Gustave lIl) un port franc.
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Tout le trafic des Caraïbes pouvait y transiter
à l'abri des combats. Puis les guerres prirent fin et, un siècle
plus tard, la France accepta, en 1877, de racheter l’île pour
300 000 francs or, effaçant ainsi le faux pas de Louis XVI.
Mais Gustavia était restée port franc. Il en résulta
une belle flotte de goélettes et quelques bonnes graines de marins;
ceci jusqu'en 1950, année où un terrible cyclone détruisit
un grand nombre de bateaux. Dix ans plus tard, un second ouragan coula
les rescapés.
S'en était fini de la flotte de St Barth. Il lui restait une richesse
inexploitée, sa beauté !
Le développement touristique commença.
Suite à cet essor, la population, d’à peine quelques
centaines d’âmes en 1960 (pour une vingtaine de patronymes
seulement) augmenta rapidement, mais tout en restant toujours aussi peu
métissée car l’immigration fut, en grande partie,
constituée de français métropolitains ou de quelques
Américains du Nord.
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