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Placée en avant poste, à plus de 80 milles au
large de l’arc antillais, ”Barbados” ne se trouva
jamais sur la route de Christophe Colomb lors
de ses nombreux périples. Il fallut attendre
1536 pour que Pedro a Campos et ses marins
portugais, ralliant le Brésil, la découvrent.
Impressionnés par la multitude des racines
de figuiers, il la baptisèrent “Isla de los
Barbados”, l’île aux barbus. Ce nom fut
conservé par les premiers colons anglais qui
s’implantèrent dans l’île dès 1627 en fondant
Jamestown ( Holetown ). Apparemment, il ne
restait plus trace de la population précolombienne qui l’avait occupée.

Grâce à sa position géographique, Barbados
resta à l’écart des luttes franco-anglaises.
Ainsi, l’influence britannique s’exerça sans discontinuer pendant plus de 3 siècles. Cela vaut encore de nos jours, à cette île marquée par les traditions et certains comportements très “British”, le surnom de “Little England”.
Dès le XVIIe siècle, la mono culture sucrière se
développa jusqu’à faire de Barbados le plus
grand producteur de sucre de toutes les colonies anglaises de l’époque. Ce qui conditionna également l’importation massive d’esclaves africains qui, à près de 95%, forme la souche de la population actuelle. Quant à l’infime minorité blanche, elle est issue en grande partie, non pas des anciens grands propriétaires, mais de condamnés politiques ou religieux “déplacés” par les gouvernements britanniques successifs sur cette terre d'exil. En fait, à Barbados, la discrimination entre les habitants tient plus compte du rang social et de la fortune que de la couleur de peau.

Mais, indépendants depuis 1966, les habitants
de l’île sont avant tout Barbadiens (ou Bajans),
tout en conservant bien sûr un style de vie très
britannique, qui va du “Tea Time” aux cottages
fleuris et jusqu’à l'uniforme des policemen.
Dans son ensemble, la population est très
pratiquante. Parmi une multitudes de cultes,
l’église anglicane prédomine et l’île est divisée
en de nombreuses paroisses qui comptent
chacune leur église.
Pour nourrir sa population (une des plus forte
densité mondiale), Barbados tire toujours une
partie de ses ressources de la canne à sucre et
de ses dérivés. S’y ajoutent la pêche côtière
(les “bajans” ayant une réputation d’excellents
marins) et les petites exploitations maraîchères.
Mais face à la récession du marché sucrier
et afin de maintenir le niveau de vie de sa
population (un des plus élevés des anciennes
colonies britanniques), l’île a développé son
secteur touristique. qui représente une part
très importante de ses revenus auxquels s’ajoutent ses activités bancaires “offshore”....!
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Barbados réunit plusieurs atouts qui en font un
lieu de villégiature privilégié :
– Un climat sain et ensoleillé, ventilé par l’alizé,
des plages immenses et de nombreux établissements hôteliers, de toutes catégories, dotés d’un personnel accueillant et compétent.
– Un aéroport international qui la relie aux
continents américains et européen et de nombreux paquebots de croisière qui viennent y
faire escale.
– Son histoire lui a légué une architecture coloniale intéressante et quelques beaux sites
archéologiques.
La plus grande partie de l’île est occupée par
un vaste plateau calcaire corallien au relief
légèrement vallonné et en partie recouvert de
plantations de canne à sucre ou d’une belle
végétation tropicale. Un circuit routier assez dense et bien entretenu distribue l’ensemble de l’île.
La côte au vent qui reste assez sauvage,
façonnée par la forte houle de l’Atlantique, se
borde dans le Sud de nombreux bancs de
coraux.
La côte sous le vent, plus paisible,
possède de magnifiques plages de sable
blanc, et de nombreux terrains de golf et de
cricket qui ont fait la réputation de cette
“Riviera” des Caraïbes.
Les divers bancs coralliens bordant la côte offrent de nombreux sites de plongée, dont les plus réputés se situent au Nord dans les Harrison Reefs.

BRIDGETOWN
Bridgetown et sa périphérie forment le seul
paysage urbain de l’île et l’aspect organisé de
ses quartiers résidentiels lui donne un air de
ville de province anglaise ; avec en plus
l’aspect typique de ses bâtiments rénovés du
centre historique bordant "The Careenage". Le
Nelson Monument veille sur Trafalgar Square
(renommé National Heroes Square) où débouche Broad Street, une élégante rue commerçante où l’on trouve des boutiques “free taxe” et de belles maisons coloniales. Saint Michael’s Row vous conduit à l’Est, vers Saint Michael’s Cathedral (XVIIe et XVIIIe siècle). Dans le Nord, la zone portuaire, avec ses entrepôts, n’offre aucun attrait touristique.
Visite de l’île
A Needham's Point, qui ferme la Carlisle Bay,
se trouvent de belles plages et des équipements de loisirs et de tourisme dont quelques uns des hôtels et des yacht-clubs les plus célèbres de l'île.
Au cours de la visite de Barbados, on ne manquera pas de visiter quelques belles propriétés de maîtres dans le Sud, telle une ancienne propriété construite en 1820 par un ancien "Boucanier", Sam Lord's Castle, devenu "Naufrageur". Celle-ci fut transformée en une résidence hôtelière de luxe jusqu'en 2010 ou elle a été ravagée par un incendie. Egalement Sunbury Plantation, ancienne sucrerie ouverte au public, regroupant un petit musée. Dans le reste de l'ile, on trouvera les vestiges de plusieurs moulins, et anciennes plantations.
C'est dans le centre de l'île et sur la côte au vent
que l'on découvrira les principaux sites naturels,
la plupart réunis dans le National Park : grottes
terrestres ou marines, la végétation tropicale de
la Flower Forest, le parc animalier de Wildlife
Reserve et au Sud de Bathsheba, la luxuriance
et la variété végétale des Andromada Botanic
Gardens. Au centre de la cote sous le vent,
Holetown réunit une grande partie des hôtels de
luxe, divers golfs qui font la réputation de
Barbados, et nombreux centres commerciaux
pour touristes ( Malls).
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